Le réchauffement climatique actuel favorise leur pullulation et le trafic voyageur et commercial contribue à leur importation dans nos régions, alors que jusqu’à ces dernières années il s’agissait de maladies méditerranéennes. L’anaplasmose, la babésiose, la borélose sont transmises par des tiques ; la dirofilariose, la leishmaniose, l’anémie infectieuse, par des moustiques. Les traitements sont souvent aléatoires. Mieux vaut prévenir ces maladies en protégeant chiens, chats, chevaux et autres animaux, par des moyens antiparasitaires modernes, qui non seulement éloignent les parasites par leur répulsion, mais les font périr.
Anciennement, on avait recours aux colliers antiparasitaires ; ils ne sont pas sans danger pour l’animal ; ils peuvent provoquer des troubles nerveux, des vomissements, des allergies s’exprimant par des pertes de poils et de l’eczéma aux parties du cou en contact avec le collier.
Les vétérinaires disposent actuellement de Spot On, c’est-à-dire de gouttes antiparasitaires qu’on dépose sur la peau entre les deux épaules de l’animal ; leur action dure de 4 à 6 semaines.
Cela n’empêche pas de prendre des précautions élémentaires : ne pas lâcher un chien dans les hautes herbes et à l’orée des forêts, lieu de prédilection des tiques, enlever les tiques manuellement en arrachant aussi la tête de la tique, asperger le pelage d’un chien avec une eau de lavande pour éloigner les moustiques, par exemple.