Les Fêtes de Noël et de fin d’année approchent et nous pensons déjà aux bons petits plats en famille ou entre amis que nous allons préparer et partager. Mmmmhhhhh on en a l’eau à la bouche rien que d’y songer ! Mais qu’allons-nous bien pouvoir cuisiner cette année ? Et si nous faisions quelque chose de différent pour nos traditionnels repas de fêtes ? Pour une fois, mettons le bien-être de l’animal en avant et celui de nos papilles gustatives au second plan.
Le foie gras n’est absolument pas nécessaire à notre alimentation, il serait plutôt un concentré de cholestérol ; il n’est rien qu’un produit de luxe découlant de souffrances animales et de traditions culinaires. Il est impossible d’obtenir un foie gras sans gavage et ce dernier consiste à faire ingurgiter à un canard ou une oie, pendant 10 à 15 jours, 400g d’aliments (principalement du maïs) en quelques secondes et ceci 2x par jour. Son foie finit par peser jusqu’à 10x son poids normal (qui est d’env. 75g normalement). Imaginez-vous un instant, avaler 15kg de pâtes en moins de 10 secondes. Combien de temps pensez-vous pouvoir tenir à ce rythme ? Nous ne tiendrions pas plus de quelques heures! Il est totalement utopique de penser qu’il existe un foie gras respectueux de la protection des animaux. Car pour l’obtention d’un foie gras, il est impératif de suralimenter l’animal tout en le limitant sévèrement dans sa liberté de mouvement (cage ou espace de confinement). Même pour les éleveurs qui limitent l’hypertrophie du foie et qui ne vendent « que » des foies gras n’excédant pas 400g - 500g, l’animal souffre de lésions et d’affections chroniques graves.
Voici les différents maux observés :
La production annuelle mondiale, dont plus de 90% provient de canards, dépasse les 26'600 tonnes. On peut honnêtement évaluer que ce commerce dévore environ 52 millions d’animaux par an. Rien qu’en Suisse, l’importation se monte à plus de 200 tonnes par année !
En Suisse, la production de foie gras est interdite, car elle est contraire à la loi de notre pays. Par contre, totale hypocrisie, son importation en est autorisée. De plus, le foie gras est un marché juteux que certains grands distributeurs, tels que les succursales romandes de la Migros, Aligro ou Mulhaupt (entre autres), préfèrent proposer dans leur assortiment pour gonfler leur chiffre d’affaire. Selon sa propagande, Migros veut assurer à sa clientèle la provenance d’élevages respectueux des besoins de l‘espèce pour tous les produits d’origine animale et veut s’engager à convertir d’ici 2020 l’intégralité de son assortiment de produits d’origine animale étrangers aux standards suisses. Et où placeront-ils le foie gras dans cette démarche ? Heureusement, que d’autres grands distributeurs, tels que Coop ou Aldi (entre autres), ont fait le choix éthique, honorable et courageux d’ôter cette « délicatesse » de leurs présentoirs depuis plusieurs années et ceci malgré la forte demande des consommateurs ; et nous les en félicitons chaleureusement.
Au final, il ne tient qu’à nous, consommateurs, de dire stop à toute cette souffrance animale inutile et égoïste. Car ne nous voilons pas la face…si le foie gras est encore commercialisé en Suisse, c’est bel et bien qu’il trouve encore et toujours des amateurs ! La SVPA vous remercie de votre sensibilité à la cause animale et vous souhaite d’ores et déjà de magnifiques Fêtes de fin d’année…