L’arnaque est toujours présente sur le Web!

Eh oui, nous sommes dans une ère évoluant avec le dieu «Internet». Comme il est intéressant et facile de l’utiliser; du coup Internet nous happe dans son monde virtuel. Il nous aide tous les jours dans nos recherches scolaires, professionnelles ou tout simplement privées. Mais restons vigilants, Internet n’est pas sans danger pour qui lui ferait trop confiance… 

La SVPA reçoit, malheureusement, bien trop d’appels de personnes qui ont été arnaquées par le biais d’annonces postées sur le net. Comment résister à ces chatons qui vous regardent avec tellement d’amour ou ces chiots mignons à croquer? Car c’est bien là-dessus que les personnes malintentionnées comptent; sur notre sensibilité à fleur de peau.

Une personne «que l’on nommera Pierre» souhaitait acquérir un chaton depuis plusieurs mois. Il regarde les petites annonces sur Internet et tombe littéralement sous le charme d’un magnifique chaton angora. Premier message pour prendre des renseignements auprès du vendeur, tout est parfait, le chaton est toujours disponible et sera prêt à partir dans sa nouvelle famille d’ici 3 semaines. Le vendeur ne demande que le remboursement des frais vétérinaires (vaccin, marque électronique et vermifuge), car le chaton n’entre pas dans les standards de la race et du coup il ne peut pas le vendre comme chat de race avec pedigree. Pierre est heureux et accepte de verser les CHF 300.- par avance pour couvrir les frais. En remerciement, il reçoit plusieurs photos du chaton jouant avec une petite balle ou se reposant. Une semaine plus tard, un message du vendeur; le chaton est malade et doit être amené chez le vétérinaire. Pierre étant déjà attaché au chaton, il lui dit qu’il n’y a aucun problème et qu’il paiera les frais. Les frais vétérinaires se montent à CHF 550.-, que Pierre paie sans discuter. Plus tard, il s’avère que le chaton a besoin d’être hospitalisé quelques jours et qu’il a besoin d’antibiotiques. Rebelote, Pierre paie les frais qui se montent cette fois-ci à CHF 800.-. Quatre jours plus tard, Pierre reçoit un message avec photos à l’appui montrant le chaton à nouveau en pleine forme. Le vendeur lui propose une date et un lieu pour procéder à l’échange. Le jour J, Pierre est à l’heure à l’endroit du rendez-vous. Passent 10 minutes, puis 20, puis 30 minutes et pas de chaton ni de vendeur… Il essaie de joindre le vendeur, mais en vain; celui-ci ne répondra plus jamais à ses messages. Au final, Pierre aura payé CHF 1'650.- pour un chaton qu’il ne verra jamais.

Quand on lit ce témoignage, nous nous disons «Mais ce n’est pas possible de se faire avoir pareillement, avec tout ce que l’on entend sur les arnaques sur Internet!». Malheureusement, ces mésaventures ne sont de loin pas rares. Les arnaqueurs sont de plus en plus malins et convaincants et arrivent à nous berner en rendant toute l’histoire très vraie (messages fréquents, appels téléphoniques, photos).

Le risque zéro n’existe pas, mais nous pouvons limiter les dangers. Avant de verser de l’argent et pour éviter de tomber dans leurs pièges, exigez une entrevue à l’endroit où se trouve l’animal et de le voir, idéalement avec sa maman et sa fratrie ! Donc, le mot d’ordre avec Internet reste…vigilance !