Informations pratiques

Le meilleur moyen de savoir quels animaux sont disponibles au placement est de téléphoner directement au refuge, au , pendant les horaires d’ouverture. Vous pourrez ainsi poser toutes les questions qui vous tiennent à coeur quant à l’adoption de votre nouveau compagnon.

Habituellement, nous ne replaçons pas les oiseaux que nous recevons en fourrière; il existe parfois certaines exceptions, lorsque nous en avons en surnombre dans notre volière et lorsque les conditions de logements sont adéquates chez de potentiels adoptants.

Il n’est pas possible de prendre des animaux à l’essai. Nous demandons aux personnes qui font le choix d’accueillir un animal de bien réfléchir avant de se lancer. Prenez le temps qu’il faudra pour y penser, des mois s’il le faut. Nous devons être convaincus ou pas de ce que nous faisons.

Il peut arriver qu’un animal revienne, parce qu’il révélait des défauts inapparents. Nous sommes aussi compréhensifs concernant ces cas. Quoi qu’il en soit, la SVPA reprendra toujours un animal si la personne ne peut le garder, même après deux jours.

Le mieux est donc de ne pas se précipiter, même si notre désir brûle de « sauver » un animal de l’abandon (sentiment noble!). Pensons juste au sentiment qu’éprouvera cette bête lorsqu’elle sera ramenée au portail du refuge…

Notre organisation, malheureusement, ne nous permet pas l’intégration de personnel bénévole, de stagiaires ou d’apprentis; nous ne pouvons compter que sur des personnes formées (la formation dure 3 ans) et sur du personnel à 100%, vu notre activité 24 heures sur 24 et la réception d’animaux au comportement inconnu (séquestres, fourrières).

Cependant, il y a une activité que des personnes bien intentionnées peuvent faire à notre refuge: il s’agit de venir promener des chiens en attente de placement. Si cette activité vous intéresse,vous pouvez consulter la page Bénévolat – Promenades de chiens« .

• Nous recevons plus de 5000 animaux par année à notre refuge; comme certains ne restent que quelques heures, le travail que générerait la mise à jour d’un tel fichier occuperait un collaborateur à plein temps. L’argent économisé par ce poste peut être investi ailleurs pour le bien des animaux.
• Tous les gens voudraient le même animal à cause de critères physiques (cela s’est déjà vérifié); un coup de foudre pour un animal moins esthétiquement attirant peut se produire de la part d’une personne visitant le refuge pour adopter; chaque animal a le droit aux même chances d’être adopté et cela marche beaucoup moins sur photo. Personne ne veut des animaux « moins beaux ».
• Quand les réservations étaient possibles, les gens voyant un animal sur internet réservaient celui-ci dans l’intention de l’adopter. Trop souvent, ces gens se rétracteraient par la suite et l’animal resterait dans l’effectif du refuge, alors qu’une personne passée entre temps se l’ai vu refusé car il était réservé. Il n’est donc plus possible de réserver un animal.
• Le refuge se réserve le doit de juger si une personne correspond au profil de l’animal désiré, et inversement; cela n’est possible que si les gens se déplacent à notre refuge.
• Mettre des animaux « en ligne » est un parallèle facile à trouver avec l’idée d’un « supermarché pour animaux » Nos animaux restent dans l’ensemble assez peu de temps au refuge, et sont tous placés à moyen terme; à l’inverse d’autres refuges, il ne nous est pas nécessaire de créer ce « plus »
• Toutefois, la SVPA publie parfois, notamment sur certains réseaux sociaux, les photos avec descriptif d’animaux particulièrement difficiles à placer : chiens ou chats âgés, requérant une plus grande patience ou des connaissance poussées pour leur sociabilisation, NAC (lézards, etc.), poissons, etc. Il s’agit d’exceptions de dernier recours lorsque nous n’arrivons pas à placer certains animaux par d’autres moyens. Cette façon de faire n’empêche pas que nous prenions le plus grand soin dans la sélection des futurs adoptants et les animaux ne sont pas confiés au premier-venu pour autant.

Pour nous annoncer un cas, il nous serait agréable que vous nous téléphoniez (demandez dès le début de l’appel un inspecteur au ) de 7h. à 9h. le matin, afin que nous puissions vous poser les questions inhérentes à votre dénonciation. Nous pourrions ainsi voir ce qu’il y aurait éventuellement à faire pour remédier à votre demande. Il va de soi que ce premier contact restera complètement confidentiel.

Une personne se trouvant dans une situation politique ou économique troublée se dit porteuse d’une somme d’argent importante, en principe de plusieurs millions. C’est un Africain, une Africaine, une veuve (évidemment éplorée), un orphelin, un héritier. Cette personne vous contacte par e-mail et requiert votre aide pour un transfert de fonds à faire sur votre compte bancaire. En signe de reconnaissance, elle vous promet une marge intéressante qui dépasse en principe le million de francs. Vous acceptez la transaction entrez alors dans la spirale des dépenses et « avances de frais ». À la fin du compte, on y perd gros.

Le singe du Bénin. En plaçant son annonce sur un site de petites annonces,  l’arnaqueur vous propose d’acheter des singes, des perroquets et autres bêtes exotiques du Bénin. Vous payez à l’avance et ne verrez évidemment jamais arriver l’animal. Même truc par rapport à des animaux (serpents, perroquets, chiens et chats) provenant d’autres pays, et même de France, ou alors par rapport à des animaux retenus en douane. Tout est fictif, sauf évidemment l’arnaque en elle-même.

Il s’agit là d’une arnaque très connue sur Internet depuis plusieurs années, appelée « Arnaque à l’africaine », puisque cela émane à 90% de Côte d’Ivoire ou de pays d’Afrique.

Dans tous les cas, avant d’adopter ou acheter un animal, vous devez avoir vu son élevage. Nous vous déconseillons d’acheter un animal sans avoir jamais vu de vos yeux d’où il vient.

Non, il n’est pas possible de parrainer un animal en particulier à notre refuge, ceci pour deux raisons.

1. Comme il y a très peu d’animaux qui restent une longue durée chez nous (la SVPA jouit d’un excellent placement), cela est moins avantageux pour la SVPA que pour une autre association.
2. Chaque animal a droit à la même chose de placement et d’affection. Par les parrainages, seuls les « beaux » animaux sont parrainés.

La SVPA ne fait pas de pension car elle préfère garder ses places disponibles pour les animaux orphelins. 

Elles ne sont pratiquées que pour des animaux gravement et irrémédiablement atteints dans leur santé, ou présentant une agressivité dangereuse ne pouvant être rectifiée, selon des principes de déontologie vétérinaire. Ils ne s’agit donc pas d’actes pratiqués pour des raisons d’âge, de surnombre ou d’autres raisons sans fondement dont des mauvaises langues calomnient souvent les refuges. Comme toute association de protection des animaux ou toute personne touchée par eux, et luttant pour leur bien-être, la SVPA ne percevra jamais l’euthanasie de façon arbitraire et légère.